L’internet des objets (Internet of Things) ou iOT devient de plus en plus présent. Cet écosystème d’objets du monde réel tend (déjà) à se numériser comme l’on numérise un document.
Son support nécessite une plateforme informatique hautement sécurisée. Les approches SaaS (Software as a Service) avec l’accès à une simple page Web ne sont pas appropriées mais au contraire les approches PaaS (Platform as a Service) avec différents niveaux d’authentification est plus que recommandé.
Les iOT sont partit prenante à la Blockchain afin d’en garantir la traçabilité des transactions, l’intégrité et la confiance (trust) pour les autres écosystèmes (partenaires, intégrateurs, consommateurs). Des contrats (smartcontract) sont nécessaires afin de légiférer ce qui est permis de ce qui ne l’est pas.
La modélisation (représentation de cette réalité) doit être implémentée au plus proche de l’objet, de ce qu’il est, afin de rendre visible aux mondes extérieurs leurs comportements et leurs états, changeant, dynamique.
Il faut également décider ce qui doit être sous-contrôle à l’intérieur de la plateforme et ce qui doit être laissé à la DAO (Dencentralized Autonomous Organization) dans laquelle s’exécute les smartcontract. Chaque smartcontract exécute un processus qui lui-même est constitué d’autres processus et tout ceci dans une exécution distribuée et totalement décentralisée.
Comme les iOT, nous sommes aussi des « objets », car nous avons également un état, un comportement, nous percevons et nous nous manifestons. C’est pourquoi, l’Homme avec un grand H ou la femme avec un grand F peuvent cohabiter et interopérer avec ces objets. En cela, on peut considérer qu’il sagit de l’industrialisation 3.0 mais comme la technologie ou plutôt la confiance en l’homme en son prochain est limitante (vieux comme le monde), l’industrialisation 4.0 vient mettre son grain de sel et par là-même propose qu’il n’y a plus une entité qui décide, qui légifère (en tout cas pas totalement), c’est pourquoi on se rabat sur l’innovation proposée par le Blockchain et par sa voisine Ethereum et sa DAO.
Dans tous les cas, il faut chosifier, structurer, organiser tout en permettant une exécution inviolable, incassable. L’internet c’est bien, pour le partage d’information MAIS il lui manquait un cadre d’exécution légiféré, décentralisé, distribué mettant en présence un réseau Peer to Peer ou chaque nœud de ce réseau mis bout à bout représente une force de calcul et de résolution de problèmes que l’humain avec un grand H ne peut pas résoudre à lui seul !
Penser hors de la boîte mais dans la boîte – Think out of the box but in the box – Changer son schéma de pensée (mindset) c’est bien, encore faut-il un savant mélange entre rétention, gouvernance, sécurité et l’exécution qui doit être réalisée sans faille, sans intermédiaire (on parle de désintermédiation).
Pour pouvoir mettre en place de telles architectures, il faut s’entourer des meilleurs ingénieurs, chefs de projets en la matière, lier des synergies avec des acteurs de la nouvelle technologie. Une plateforme basée sur un modèle d’écosystèmes et nous comptons bien intégrer ces nouveaux paradigmes.
A au fait qu’elle serait l’industrialisation 5.0, je me lance … Cela sera de mettre en présence les différentes pyramides de connaissance des différents écosystèmes… Et ça c’est en fait le projet de l’humanité ! On s’en approche pas à pas ! Et la 6, et la 7, il y en aura encore jusqu'à arriver à ce qui doit arriver c'est à dire de passer de 0 à 1.
Effectivement, nous cherchons (notre civilisation) à passer d'un modèle (représentation d'une réalité) à un autre modèle jusqu'à atteindre celui qui conviendra à notre civilisation. En ce sens nous passerons de 0 à 1. Comme une startup qui est une organisation en recherche de son modèle qui consiste de passer de 0 à 1 pour ensuite aller vers N. La question (et personne n'a la réponse), serons-nous satisfait du 1 ? Probablement pas, alors nous continuerons jusqu'à l'infini.