Le Vatican ouvre des tombes à la recherche d'une fille disparue en 1983
Le mystère de la disparition de la fille d’un employé du Vatican qui remonte à plusieurs décennies, a pris une nouvelle tournure avec la découverte de deux ensembles d’ossements. Les os étaient situés dans deux trous creusés dans une grosse pierre recouverte par une vieille pierre de trottoir à quelques mètres derrière la tombe des princesses. Ce secteur fait maintennt techniquement partie du bâtiment du collège, après que les travaux d’agrandissement du bâtiment aient empiété sur le terrain du cimetière. Les derniers travaux structurels effectués sur le cégep et le cimetière remonte aux années 1960 et 1970. Orlandi a disparu en 1983.
Jeudi, le Vatican a ouvert les tombes de deux princesses allemandes du XIXe siècle dans le cimetière du Collège pontifical teutonique dans l'espoir de retrouver les restes d'Emanuela Orlandi, après que sa famille ait reçu une information selon laquelle elle pourrait être enterrée la. Les espoirs ont été anéantis lorsque les tombes se sont avérées complètement vides, créant un autre mystère sur l'emplacement des princesses mortes.
Les deux tombes soupçonnées de contenir les restes d'Emanuela Orlandi, une adolescente italienne disparue il y a 36 ans, se révèlent vides à l'ouverture de la porte au Vatican.
Le Vatican a dit que des travaux de construction avaient été effectués à la fois sur le bâtiment du collège et sur le cimetière situé près de la basilique Saint-Pierre dans les années 1800 et plus récemment, et que des investigations supplémentaires seraient menées. La zone avait été immédiatement fermée et qu'elle serait ouverte en présence d'experts en criminalistique le 20 juillet.
Emanuela Orlandi a disparu après avoir quitté l'appartement de sa famille à la Cité du Vatican pour se rendre à un cours de musique à Rome. Son père était un employé laïc du Saint-Siège. Son cas a été l’un des mystères persistants du Vatican, maintenu en vie par les médias italiens et une quête de son frère pour trouver des réponses et une conclusion. Au fil des ans, sa disparition a été liée à tout, du complot visant à tuer le pape au scandale financier de la banque du Vatican.
L'année dernière, des os ont été retrouvés sous l'ambassade du Vatican à Rome. Les médias italiens ont immédiatement supposé que les restes pourraient appartenir à Orlandi ou à une autre fille disparue à peu près au même moment. Mais les tests médico-légaux ont montré que les os étaient bien antérieurs à leur disparition.
Un journaliste d'investigation a publier un document de cinq pages, volé à un cabinet du Vatican verrouillé, suggérant que le Saint-Siège avait été impliqué dans la disparition d'Orlandi. Le Vatican a immédiatement qualifié le document de faux, bien qu'il n'ait jamais expliqué ce qu'il faisait dans le cabinet du Vatican. Le document aurait été écrit par un cardinal et énumérerait les dépenses supposées utilisées pour l'entretien d'Orlandi après sa disparition.
Le frère d'Orlandi, Pietro Orlandi, a longtemps demandé au Vatican de donner à la famille un accès complet à toutes les informations dont elle disposait sur la disparition d'Orlandi, permettant ainsi de maintenir en vie le cas pendant plus de trois décennies. Le vatican a déclaré que le Saint-Siège a toujours montré son attention et sa proximité avec les souffrances de la famille Orlandi et en particulier de la mère d'Emanuela et que sa décision de fouiller le cimetière teutonique à la demande de la famille en témoignait.
https://youtu.be/kgymO3ck6jQ
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